Section : subdivision (3 ou 4) du peloton, est la plus petite unité de l'armée. Elle comprend, suivant les pays... 1 sous-officier, chef de section ; 1 tireur à la mitrailleuse ; 1 pourvoyeur ; 2 éclaireurs tireurs d'élite ; 2 tireurs au blindicide ; 1 soldat des transmissions

Peloton : subdivision de la compagnie, comprend plusieurs sections (+/- 30 hommes) commandé par un officier, (sous) lieutenant.

Compagnie : unité militaire d'infanterie placée sous les ordres d'un capitaine ou d'un commandant ; comprend 3 à 4 pelotons / subdivision d’un bataillon.
La compagnie comprend de 50 à 200 hommes selon les nations.

Bataillon : unité militaire d'infanterie regroupant plusieurs compagnies ; subdivision d'un régiment d'infanterie. Un bataillon peut compter de 200 à 2.000 hommes selon les nations et selon les époques. Le bataillon est commandé par un officiel supérieur.

Régiment : corps militaire composé de plusieurs bataillons, placé sous la direction d'un colonel.

Brigade : unité militaire à l'intérieur d'une division, composée de plusieurs régiments et dirigée par un général de brigade.

Division : unité militaire de taille importante regroupant des troupes de différentes armes (d'infanterie, de cavalerie), composés eux-mêmes de régiments. La division est l'unité tactique immédiatement supérieure à la brigade. Elle est généralement commandée par un général de division.

Corps d'armée : unité militaire indépendante, comprenant plusieurs divisions Subdivision d’une armée. Il est composé d’au moins deux divisions. Le corps d'armée est une formation perfectionnée, au plus haut niveau, dans les armées françaises. Constituantes plus ou moins adoptées par les autres belligérants.

Armée : grande unité réunissant plusieurs divisions formées de régiments et éventuellement réunies en corps d'armée.

(a) En ce qui concerne la France, s'il est connu exactement le chiffre des matériels en date du premier septembre 1939, il en va différemment pour celui du 10 mai 1940. Ainsi l'armée française disposait, dès septembre 1939, de 2.946 blindés, dont 2.300 chars et 650 automitrailleuses, auxquels il fallait adjoindre 1.590 chars démodés (Renault FT-17 et Char 2C) et 3.700 chenillettes de transport et ravitaillement. En outre de septembre 1939 à mai 1940, 2 909 nouveaux blindés (dont 1.597 chars ; 314 lourds) avaient été produits, dont 264 livrés à la Turquie et la Roumanie, et une autre partie inachevés et restés au parc du matériel de Gien (environ 700). Quoiqu'il en fut, au 10 mai 1940, la France possédait un minimum de 3 700 chars modernes, sans compter plusieurs milliers d'autres véhicules blindés légers, automitrailleuses, chars obsolètes ou chenillettes d'infanterie.

(b) Ne sont pris en compte que l'armement et effectifs du BEF (British Expeditionary Force) en France au 10 mai.

(c) Ce chiffre ne prend en compte que le nombre d'avions réellement opérationnels.

Les armées françaises, anglaises, belges et néerlandaises réunies forment un ensemble de quelque 149 divisions soit environ 2.900.000 hommes. La Wehrmacht comporte 137 divisions soit 2.750.000 hommes.

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